L'odeur de la haine
Je naviguais sur internet. Je cherchais en ligne une eau de Cologne qui me donnerait l'odeur du repas d'une réfugiée ayant survécu à une guerre violente qui a transformé des villes en ruine balayés par les balais des vainqueurs, et qui faisait des cauchemars sur les atrocités qu'elle commises pour survivre à cette guerre, mais qui, en me sentant, lui donnerait l'impression que tous ses péchés étaient pardonnés. Le souvenir d'avoir mangé de la chair humaine s'estomperait lorsque mon parfum pénétrerait ses narines comme une brise divine. Mon odeur serait celle du calme après la guerre. Je vais marcher vers la terre et donner mon odeur comme si je parcourais la terre, répandant mon parfum comme un arbre qui marche, semant des fruits aux arômes délicieux que vous goûterez avec votre nez tandis que votre bouche en chantera les louanges.
Puis, je l'ai vue! Sur l'écran, on voyait un losange rectangulaire, une bouteille transparente remplie d'un liquide clair. Je l'ai acheté! Après l'achat, j'ai décidé de me rendre à l'usine dès la réception du produit.
A l'arrive de la Cologne, j'ai enfile mes plus beaux vetements: un blazer bleu clair, une chemise noire, un jean noir et mes bottines Chelsea noires. Ensuite, j'ai créé un mur à Cologne. J'ai vaporisé le parfum devant moi, lui donnant la forme d'un homme séduisant. J'ai vaporisé le parfum devant moi en dessinant la silhouette d'un homme sexy. Vêtue de ma tenue noire et bleue, dans ma tenue bleue et noire, j'ai franchi le mur de la Cologne comme si j'étais née de nouveau.
Quand je suis arrivé à la brasserie, j'ai défoncé les portes comme si j'avais gagné la guerre. Tout le monde m'a vu. Tout le monde me sentait. Tout le monde m'a goutte. Mais j'ai vu un changement sur son visage. Tout le monde me regardait avec suspicion. Tous me regardaient avec haine. Comme j'avais craché dans leur nourriture. Comme j'avais pris un hamburger, leche a la viande et s'était jetée au visage. Certains se couvraient le nez et la bouche comme si quelqu'un allait leur de la merde dans la bouche et le nez.
A mon approche du bar, tout le monde est parti comme une mouche volaerait sur un pissenlit. Tout le monde s'est dispersé comme si un souffle brûlant avait frappé un pissenlit. Quelques personnes sont sorties par les fenêtres comme si le bâtiment était en feu. J'ai pris un verre et je suis parti.
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